Niger : L’uranium du Niger, ou est le problème ?
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NigerEc_4882 Arlit, ville de l’uranium Monsieur Ahmed Taoro ancien ouvrier des mines d’uranium se plaint de douleur à la vessie malgré une opération ©Desjeux
Arlit, Uranium, touareg ©Desjeux
  Exploiter le minerai d’uranium est dangereux : rayons Gamma, poussière, gaz radon. Il y a un doute sur les conséquences de cette activité pour les personnes et pour l’environnement. L’ONG Aguerin’man demande une étude par une société indépendante pour lever les doutes. (Avril 2005) 19 Septembre 2010 : Enlévement de cinq français employés d’Areva.
  Exploiter le minerai d’uranium est dangereux : rayons Gamma, poussière, gaz radon. Il y a un doute sur les conséquences de cette activité pour les personnes et pour l’environnement. L’ONG Aguerin’man demande une étude par une société indépendante pour lever les doutes. (Avril 2005) 19 Septembre 2010 : Enlévement de cinq français employés d’Areva.
 

Avril 2005

Le Niger est le troisième producteur mondial d’uranium (8 % loin derrière le Canada et l’Australie)et pourtant c’est un des pays les plus pauvres du monde ou 70 % de la population a moins de 20 ans. L’uranium représente aujourd’hui environs 35 % des exportations du Niger(80 % en 1970). 5% du PNB sans compter toutes les activités induites : sous traitants, commerce, artisanat, tacherons... C’est à la fin des années soixante que la somaïr (société des mines de l’Aïr) commence l’exploitation d’un gisement de minerai d’uranium, puis la Cominak en 1974 à Akokan. Les cours de l’uranium sont au plus haut (60 000 F/CFA le kg en 84/85) pour une production d’environs 2000t. 250 expatriés vivaient dans la cité construite par la société, on l’appelait, le « petit Paris » magasins directement approvisionnés de France, hôpital le plus perfectionné du pays, restaurants piscine, Arlit a des allures de ville de western. Une ville « induite » se crée en marge de la cité :les bâtiments administratifs, la poste, des banques, station service, gare routière, un marché puis à la périphérie, le village carton celui des tâcherons, des parents d’ouvriers qui espèrent gagner quelques sous. En quelques années là où il n’y avait qu’un désert habité par des chameaux transhumants se constitue une agglomération de 60 000 habitants venant de tous le pays chercher fortune. À L’euphorie des années 70 a succédé un ralentissement de moitié de la production (1000 t) correspondant à un effondrement des cours (20 000 FCFA le kg) et a de sérieuses compressions de personnel (de 2000 à 600 employés) Aujourd’hui, la situation est stabilisée il n’y a plus que quelques expatriés, les cadres étant Nigérien et les cours de l’uranium remontent légèrement. L’exploitation par la Somaïr se fait à ciel ouvert tandis que la cominak exploite la plus grande mine souterraine au monde de ce type à 250 mètres de profondeur. Les risques de contamination sont : les rayons Gamma, Le gaz Radon, les poussières. La radioprotection et les contrôles sont effectués par la même société ALGAD

Les problèmes liés à l’exploitation des mines d’uranium sont de trois ordres :

1) Sur le site même au nord de la ville. Pendant longtemps la radioprotection était sommaire et les soucis d’environnement liés aux résidus stériles d’exploitation marginaux. La teneur en minerai est de 3/1000. Au début les mesures de protection et les instruments de mesure rares. Ce sont les postes les plus exposés qui posent le plus de problèmes : concassage, usine. Les travailleurs ne doivent pas être exposés à plus de 20msv.(millisivert) en moyenne ce qui semble être le cas aujourd’hui Importants résidus d’exploitation radioactif à l’air libre et bassin de décantation de boues d’acide sulfurique. Aujourd’hui après trente ans il n’existe pas vraiment d’état de santé des travailleurs. Qu’en est-il de ceux exposés depuis vingt ou trente ans ? Difficile à dire car beaucoup sont rentrés chez eux très loin d’Arlit, beaucoup sont morts dans l’anonymat. On remarque cependant un fort taux de mortalité après la retraite et de nombreux cas d’hypertension mais il est difficile d’attribuer de façon formel ces pathologies à une contamination.

2) En ville : Nous sommes en plein désert, les vents dominants vont d’est en Ouest, la ville est au sud, si le vent tourne... Un trafic de métaux ayant servi à la mine porteur de radioactivité sert à la construction des maisons et à différentes utilisations. Il semble que beaucoup de ces métaux récupérés sur des engins soient recyclés par la douane jusqu’au Nigéria. Aujourd’hui les mesures en ville doivent être inférieur à 1 MSV ce qui semble être le cas d’après nos mesures certains métaux ont cependant été mesurés à 40 msv.(millisivert)

3)La principale pollution à notre avis vient de l’existence même de cette ville avec une consommation excessive de fourrage (afaso), de bois entraînant la désertification, de l’eau avec une diminution notoire de la nappe fossile, pollution des jardins construits artificiellement sur un plateau argileux (banco) et arrosés avec de l’eau de récupération. Risques de Typhoïde. Même l’imam de la grande mosquée achète l’eau à Agadez. Bassin de rétention véritable nid à moustiques vecteurs du paludisme inconnu dans cette région jusqu’alors. Cette maladie transmise par les anophèles a été importée du sud et l’on note une recrudescence au moment des retours de congé, nombreux cas de tuberculose Accidents de la route Prostitution, trafique de marchandises important avec l’Algérie, passeurs clandestins de voyageurs en provenance d’Afrique noire à destination de l’Europe. Corruption des douaniers.(Pour un transport de trente passagers, il faut l’équivalent du prix de 7 passagers pour payer les autorisations et la corruption.

Problèmes sociaux-culturels : Les touaregs premiers occupants de ces territoires arides (200 mm de pluie /an) ont été déstabilisés dans leur mode de vie : transhumance, pression démographique... sans avoir de contreparties. Ce fut une des causes de la rébellion des années 90. Les accords de paix prévoyaient l’embauche de 350 touaregs chiffre impossible à réaliser en pleine récession. Profitant du flux de camions approvisionnant la mine.la mine importe 40 000 t (matériel, intrans, souffre)et exporte 2 000 t (uranate de soude) Les jardins de l’Aïr se sont particulièrement développés et exportent vers le sud : oignons, pommes de terre, tomates... également exportation de bétails (viande et peaux) Aujourd’hui le village carton s’est transformé en plusieurs « boukoki » dont beaucoup de maisons sont en dur (banco).

Demande d’information : L’ONG Agherin’man (bouclier de l’âme) demande une enquête indépendante des risques encourus par les travailleurs et les populations. Sollicitée, La CRIRAD s’est vue confisquer ses appareils de mesure à l’entrée du territoire du Niger.L’association Sherpa est également venu enquêter. Il est clair que le manque d’informations indépendantes de la part des sociétés laisse la place à toutes les suppositions. Si l’on cache quelque chose, c’est qu’il y a un problème. Ce qui est clair c’est que le mot uranium déclenche des passions dans tous les sens et qu’il fait très peur.. Les réserves de la mine actuelle sont de l’ordre de 10 à 13 ans. Le petit lapin est sorti qui le rattrapera... à suivre...

3 Août 2007 Areva a annoncé jeudi avoir renouvelé ses contrats avec le gouvernement du président Tandja. « L’accord prévoit un relèvement immédiat du prix de l’uranium » (61 euros par kilo contre 41,6 auparavant, accord rétrocatif au 1er janvier2007), précise la direction du groupe

Bernard Desjeux (texte et photos)

PS voir :http://www.criirad.com/criirad/actualites/Communiques/NIGER/NoteCRIIRADfinal.pdf

suite 16 août 2007
Redistribution des cartes de l’uranium au Niger La crise qui couvait depuis quelques mois entre l’Etat du Niger (quatrième producteur mondial d’uranium) et la multinationale française Areva (troisième société productrice d’uranium) a conduit à la fin - amiable - du monopole d’Areva sur l’uranium nigérien.

En effet, selon la ministre nigérienne des Affaires Etrangères et de la Coopération, l’Etat du Niger, au vu de la hausse des prix des cours de l’uranium, veut désormais élaborer une politique de diversification de ses partenaires industriels et commerciaux, ce qui mécaniquement devait passer par la fin du monopole d’Areva sur l’uranium nigérien (cf.article du Républicain Niger Républicain_Niger_article_2.pdf). Ce monopole prenait racine dans les accords de défense entre le Niger et la France qui stipulait - entre autres - la livraison d’uranium à des prix défiant toute concurrence.

Si certains voient dans la fin de ce monopole la fin d’un « pacte colonial », il semble nécessaire de remettre en perspective les accords Areva - Niger dans le cadre plus global des tendances du marché mondial de l’uranium.

Mais d’abord passons rapidement en revue les termes de l’accord conclu :

-  Areva s’engage à payer le kilo d’uranium (minerai brut ou yellow cake ? pas de précisions pour l’instant) au prix de 40 000 francs CFA (soit 60.98 euros), l’ancien prix étant de 27 300 francs CFA. Remarquons que cette hausse de prix sensible est encore en-dessous des prix internationaux couramment pratiqués (de l’ordre de 122 000 francs CFA) ;

-  ce prix de 40 000 francs CFA sera renégocié à compter du 1er janvier 2008 ;

-  l’Etat du Niger pourra vendre directement sur le marché international 300 tonnes de yellow cake pour son propre compte : 100 tonnes en 2007 et 200 tonnes en 2008 ;

-  enfin, la société Areva sera désormais traitée comme les autres sociétés minières qui opèrent ou vont prochainement opérer sur le sol nigérien.


 

Le mea culpa d’Areva

Aïr Info N°104 (15 oct-15 nov 09)

Le mea culpa d’Areva Sanction de Almoustapha Alhacen, Président de Aghirman et de la coordination civile d’Arlit dimanche 29 novembre 2009

Le 9 octobre 2009, le Président de la coordination de la société civile d’Arlit a écopé d’une sanction de mise à pied par les représentants de Anne Lauvergeon au Niger.

Motif ? Un extrait de la lettre de mise à pieds justifiait : « Dans la période du 15 au 16 juin 2009, vous (Ndlr Almoustapha) avez eu connaissance qu’une équipe de votre service accompagnant le service des mines du Niger avait mené une mission de contrôle dans le ville d’Arlit. Cette mission avait pris les dispositions pour que les objets contaminés (radioactifs), identifiés soient rapidement récupérés en accord avec les dispositions réglementaires. La radio et télévision (Dounia-Niamey) venue à Arlit du 18 au 25 juin 2009 dans le cadre de la couverture d’un match de football a été conduite par vous même(Almoustapha) sur les lieux en question alors que vous aviez eu connaissance du marquage des objets radioactifs dans le cadre de votre activité professionnelle. Ce comportement viole votre devoir de réserve et l’exigence de loyauté qu’exige votre contrat de travail envers votre employeur (Areva). Au vu de ces manquements, je vous inflige une mise à pied de 3 jours » (signé le représentant à Arlit de Anne Lauvergeon, Présidente d’Areva)“.

Outre cette sanction, le Président de la coordination a été muté dans un autre service manu militari.

Cette sanction n’est ni plus ni moins qu’un mea-culpa de cette société qui jure sur tous les toits que son activité au Niger est exempte de tout reproche. Comme l’a écrit et crié Almoustapha Alhacen : “Nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin sur cet aveu d’Areva qui disperse des ferrailles et objets radioactifs sur le marché public d’Arlit et refuse que quiconque en parle. La ville d’Arlit, le service des mines du Niger d’Arlit, domaines publics sont devenus par la volonté de la puissance d’Areva et ses valets locaux, un domaine privé.”

Et de poursuivre :” qu’à travers cette sanction, Anne Lauvergeon, Présidente d’Areva a démontré qu’elle a des choses à cacher dans le cadre de l’exploitation de l’uranium au Niger, notamment dans le domaine de la protection de l’environnement.”

Ce mea-culpa doit interpeller nos décideurs politiques, nos défenseurs des droits de l’homme sur la présence des ces sociétés d’exploitation des matières premières au Niger. A l’instar de la coordination de la société civile d’Arlit, il nous faut condamner et rejeter cette lâche sanction prise cinq mois après les faits. “Areva ne fera pas sa loi au Niger”, plus qu’un slogan est une question de survie.

Dogo Mayaki

Jean-Michel Bezat Le Monde 03-01-2008 Uranium appauvri

dimanche 4 janvier 2009

Il y a un an et demi, quand 1 livre d’uranium s’échangeait 130 dollars sur le marché spot (10 % de la consommation mondiale, le reste étant fixé par contrats), qui aurait cru à une telle baisse ? La livre d’uranium est tombée à 53 dollars (37 euros), selon l’indicateur Ux U3O8 Price. La chute a été suffisamment forte pour décider le groupe nucléaire français Areva à reporter l’ouverture d’une mine (Midwest) prévue en 2010 au Canada, le prix (extraction, vente) étant un des facteurs rendant la rentabilité du projet "incertaine".

S’il n’y a pas de cotation officielle, comme pour l’or ou le pétrole, l’uranium connaît d’importantes variations de prix. Il n’a cessé de grimper depuis le début de la décennie, passant de moins de 10 dollars en 2000 à 130 dollars la livre courant 2007. Depuis un an, le marché n’a pratiquement pas cessé de refluer comme ceux de toutes les matières premières.

Sans doute y a-t-il eu un excès de spéculation sur l’uranium. Notamment entre 2005 et 2007, où le prix a été multiplié par trois, emporté par l’euphorie d’une renaissance annoncée du nucléaire dans le monde et les craintes sur un tarissement de l’offre dans les prochaines décennies. La crise économique a assombri les perspectives à court terme, sans compromettre le développement à long terme de l’énergie atomique.

"Les problèmes du côté de l’offre resteront sans doute un facteur important tirant les prix" vers le haut, estimaient les spécialistes de Lehman Brothers trois mois avant la faillite de leur banque.

Jusqu’à présent, le désarmement nucléaire aux Etats-Unis et en Russie a permis de convertir d’importants stocks militaires et de fournir les groupes d’électricité : une partie des centrales américaines fonctionne grâce aux fournitures russes ! Or ces stocks s’épuisent. Et la production des mines ne couvre que 55 % des besoins, qui pourraient augmenter de 18 % d’ici à 2013 et de bien davantage à l’horizon 2030.

Après vingt ans de sous-investissements, la prospection et l’exploitation minières ont repris. La lutte s’annonce sans merci entre les grands groupes de l’industrie nucléaire pour ce minerai relativement abondant qui doit être enrichi en isotope U 235 pour donner le combustible des centrales. Avec de puissants concurrents chinois ou indiens pour les groupes occidentaux, comme l’illustrent les difficiles tractations menées par Areva avec le Niger.

Jean-Michel Bezat

Le Sahel-06-01-09 Imouraren : extrait du conseil des ministres du 5 janvier 2009

mardi 6 janvier 2009

Le conseil des ministres s’est réuni, hier, lundi 05 janvier 2009, dans la salle habituelle de délibérations, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Mamadou Tandja, Président de la République, Chef de l’Etat, Président du conseil des ministres. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le conseil a pris les décisions suivantes :

I. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DE L’ENERGIE.

Le conseil des ministres a examiné et adopté les projets de textes suivants :
-  Projet de décret fixant les modalités d’application de la loi n°2008-30 du 03 juillet 2008 accordant des avantages dérogatoires pour les investissements des grands projets miniers. Des avantages dérogatoires au Code minier en vigueur ont été accordés par la loi n° 2008-30 du 03 juillet 2008 aux grands projets miniers afin de créer les conditions incitatives concourant à la faisabilité de l’exploitation des gisements concernés. Il s’agit des projets miniers nouveaux et des exploitations minières existantes objet d’extension, de diversification ou de modernisation ayant un impact économique et social positif pour le pays et prévoyant des investissements d’au moins trois cent milliards (300.000.000.000) de francs CFA hors taxe et la création d’au moins huit cents (800) emplois permanents nouveaux pour des nigériens.

Le présent projet de décret vise à fixer les modalités d’application de la loi précitée ; il s’articule autour des points suivants : la procédure de demande d’agrément ; les conditions de l’octroi de l’agrément ; les dispositions fiscales et douanières régissant les bénéficiaires ; les sanctions applicables en cas du non respect des obligations édictées.

-  Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et AREVA NC pour le permis pour Grande Exploitation des gisements d’uranium d’Imouraren, situé dans le département d’Arlit, Région d’Agadez.

AREVA NC NIGER est une filiale d’AREVA NC, leader mondial du cycle du combustible nucléaire et société de droit français au capital de 100.259.000 Euros, dont le siège est situé à rue de La Fayette, 75009- Paris.

Après deux ans de travaux intenses de recherche les réserves d’uranium antérieurement connues sur le site d’Imouraren ont été confirmées ; mieux, elles ont été augmentées de 30 %. C’est fort de ces résultats que AREVA NC a déposé le 14 mai 2008 une demande de permis pour Grande Exploitation minière.

Le présent projet de Convention a pour objectifs de définir les conditions générales, juridiques, financières, fiscales, économiques, administratives, douanières, sociales et environnementales dans lesquelles la Société d’Exploitation des gisements d’uranium d’Imouraren, actuellement en phase de création, mènera ses activités d’exploitation minière.

En vertu de l’article 3 de la présente Convention, l’Etat s’engage à octroyer le permis d’exploitation à la Société d’Exploitation. Préalablement à cette demande, AREVA NC a réalisé une étude de faisabilité technico-économique sur la rentabilité de l’exploitation des gisements d’uranium d’Imouraren et une Etude d’Impact sur l’Environnement (EIE) de cette exploitation.

La validation de l’EIE, précédée d’une audience publique, a eu lieu à Agadez sous la conduite d’un comité créé à cet effet par le Ministre chargé de l’environnement. A l’issue du processus, le Certificat n° 3/ME/LCD/BEEEI/08 du 29 juillet 2008 a été délivré à AREVA NC Niger pour la mise en oeuvre du projet d’exploitation des gisements d’uranium d’Imouraren.

Les négociations menées par l’Etat du Niger avec AREVA NC sur la Convention minière ont abouti aux conclusions suivantes :
-  a) AREVA NC apportera ou donnera accès à la totalité du financement nécessaire aux investissements ;
-  b) l’Etat du Niger détiendra dans le capital social de la Société d’Exploitation une participation de 33,35 % dont 10 % de participation gratuite et 23,35 % à souscrire en numéraire ou en nature à travers la Société du Patrimoine des Mines du Niger (SOPAMIN) ;
-  c) la SOPAMIN enlèvera et commercialisera 33,35 % de la production d’uranium issue de l’exploitation des gisements d’Imouraren ;
-  d) une répartition équilibrée des postes de responsabilité dans la gouvernance de la future Société d’Exploitation entre le Niger et AREVA NC conformément au Pacte d’Actionnaire signé par les deux parties (Etat du Niger et AREVA NC) ;
-  e) un engagement de AREVA NC, à travers ses filiales minières nigériennes à participer avec les autres acteurs industriels du Niger au financement des études des grands projets stratégiques que le Niger entend entreprendre pour son développement économique. Il s’agit de la mise à niveau de SONICHAR, de la remise en état de la RTA et la connexion de la Transsaharienne, du projet Africarail, de la formation professionnelle des nigériens et du développement d’une filière électronucléaire au Niger.

Cet engagement est consigné dans la Lettre d’intention signée par AREVA NC. L’approbation de la présente Convention permettra aux deux parties d’avancer dans le processus de mise en place des organes et des outils permettant de démarrer les travaux de mise en exploitation des gisements d’uranium d’Imouraren dont les avantages pour le Niger sont :
-  a) les recettes financières issues de la fiscalité applicable pour un montant de 641 milliards de Francs CFA en Valeur Actualisée Nette à 12 % à travers notamment : la redevance superficiaire annuelle, la redevance minière, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les prestations de service liées au fonctionnement administratif, l’impôt sur les bénéficies, l’impôt sur les revenus dû par les employés nationaux, les impôts et droit de douane sur les importations après les rabattements autorisés par la réglementation, la redevance statistique, la taxe d’apprentissage.
-  b) 33,35 % des dividendes distribués à titre d’actionnaire ;
-  c) la création de 1350 postes d’emplois directs et 3375 postes d’emplois induits pour une masse salariale d’environ 20 milliards de francs CFA ;
-  d) la marge de commercialisation par SOPAMIN des 33,35 % de la production d’uranium ;
-  e) la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités, en participant au financement des infrastructures collectives.

26 septembre 2010
Niger : à Arlit, l’insécurité grandissait depuis plusieurs mois http://www.reporterre.net/spip.php ?article1303 EXCLUSIF : Une lettre d’Almoustapha Alhacen, président d’Aghir In Man, décrit l’atmosphère tendue qui régnait à Arlit depuis quelques temps. En mai, un agent d’Areva avait été tué par balles.

 

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 Mali, tamadacht fête des touaregs Ouelleminden
 Mali : festival de Segou
 France : la 25ème heure du livre du Mans
 Senegal : le lodge de Niassam, avec la nature pour compagne
 Berry, Bourges vu d’hélicoptère
 Senegal : Mangrove : la forêt dans la mer
 Niger, Goroum jeune touareg de la ville de l’uranium
 France : Loire vivante fête ses 20 ans
 Normandie : La grande mare du marais Vernier en bonne voie de restauration
 Niger, tourisme équitable
 Niger : la route du sel
 Gabon : un espoir pour le Gorille des plaines
 Sénégal, Les pêcheurs de Saint Louis
 Gabon, bwiti, le grand voyage
 Niger, fête du Bianou, nouvel an musulman
 France : Loiret : Festival de Loire Orléans 2005
 France : Sologne : Berdigne berdogne, Villemurlin 2005
 Bénin, atelier des fréres Dakpogan
 Senegal, l’art de la débrouille
 Francophonie : les couleurs du Français
 Niger, Issouf Ag Maha, touareg du XXIème siècle
 France : Aménagement de frayères pour truite fario
 Niger : Appel au secours.
 Salon du livre de Paris 2005
 Nord, Carnaval de Dunkerque
 Loiret, Festival de loire, Orléans 2003
 France : Sologne, Berdigne Berdogne, Brinon-sur-Sauldre
 Mali, Tourisme équitable chez les touaregs du Mali
 Algérie, Le père de Villaret : Aimez-vous les uns les autres.
 Senegal, Moussa Sakho, rur’art
 Senegal, Wasis Diop le berger
 Espagne : Semaine sainte de Séville
 Senegal, Premium Contact Center International
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