Orne Ge_6010©Desjeux, Village de La Roche Mabil aux environs d"Alençon. abreuvoir empierré évite l’érosion des berges et l’obstruction de la rivière. L’AAPMA ,Association Agréée pour la Pêche et les Milieux Aquatiques a entrepris en 2003 la restauration de la rivière Plesse affluent du Sarthon affluent de la Sarthe. Restauration de frayère pour la truite fario en éliminant les embacles dus à la tempête de 1999, aménagement de micro seuil pour augmenter le niveau d’eau en aval et réoxygéner en amont, tresse pour protéger les berges, abreuvoir pour le bétail
Normandie, Orne, aménagement de rivière, abreuvoi
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Mieux vaut de bonnes frayères qu’un réempoissonnement artificiel |
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Ils sont quatre bénévoles - Emile, Michel, Louis et Yves - au bord de l’eau. En plein bocage normand, leur société de pêche de la Roche-Mabile, dans l’Orne, se réjouit : elle est en passe de réaliser une action exemplaire de restauration de la Plesse, un petit affluent du Sarthon, lui-même affluent de la Sarthe, avec l’élaboration d’un programme sur 5 ans. Au départ, l’idée est simple : pour avoir du poisson de qualité, mieux vaut améliorer les conditions de frayères plutôt que de réempoissonner artificiellement.... ... Ils décident ensemble de restaurer le cours de la Plesse et déclarent ses 10 km en réserve. « l’idée de base explique Jérôme Jamet, était de repérer dans un premier temps les causes de la disparition des frayères des truites fario, avant de trouver les remèdes pour les restaurer. Le fond de la rivière était complètement colmaté alors qu’il y a une quinzaine d’année, il y avait encore beaucoup de truitelles. Pour se reproduire les farios ont besoin d’eau claire, d’un courant qui oxygène les bancs de gravier dans lesquels elles enfouissent leurs œufs. Or la végétation, peu ou mal entretenue, était très dense et vieillissante : saules, aulnes, frênes, aubépines, cornouillers, noisetiers et quelques chênes assombrissaient son cours. Heureusement peu de peupliers y poussent car ses feuilles, qui contiennent du phénol, mettent beaucoup trop de temps à se décomposer dans les fonds de rivière.... à suivre. Catherine et Bernard Desjeux
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