C’est ou Rio, c’est loin ? il va falloir que je me renseigne, que je regarde la carte, je n’en connais que quelques notes de musique, une clameur de stade, un christ sur un rocher, les compagnons de la chanson... « Le Brésil est un pays émergeant pas encore émergé » dit le chroniqueur de France culture, il y a l’est et l’ouest, cela me rassure. J’y vais pourquoi ? Pour un sommet. Vous savez le sommet de Rio pour sauver la planète, tant qu’à faire soyons utiles. Rio + 20, 20 quoi ? 20 ans, déjà ! mais, je n’ai pas encore tout lu, tout compris, tout digéré du précédent sommet, il va falloir que je mette les bouchées doubles. Regardons le programme : il n’y a pas un, mais deux sommets, l’officiel et celui des peuples, ça commence bien. Heureusement on peut y aller en métro. Pour tout dire je suis pris de vertige devant l’enjeu et la somme de connaissances nécessaires pour sauver nénette comme dirait Bridget Kyoto. Je n’ai aucune idée de ce que je vais pouvoir faire pour comprendre comment se déroule un rassemblement planétaire et encore moins ce que l’on peut en retirer ; moi qui suis déjà perdu dans le moindre petit colloque. S’il y a un sommet c’est qu’il y a une montagne... À priori ce qui me semble le plus intéressant c’est cet immense brassage d’idées . Quand je vois la somme d’informations qui circulent avant même le commencement, il en sortira bien quelque chose. Faut voir...
Bernard Desjeux
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