Bernard et Catherine Desjeux Journalistes - Reporters - Photographes
 
Déjà un an de prison pour Moussa Kaka, un an de trop !
 

Il faut libérer Moussa sans délai, et sans condition. Le correspondant de RFI au Niger, est en prison depuis septembre 2007. Les autorités nigériennes lui reprochent des contacts avec la rébellion touarègue du Nord Niger. Pour cela, il a été inculpé de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat », un crime. Il risque la prison à vie alors qu’il ne faisait que son travail de journaliste.

A deux reprises les juges chargés de ce dossier se sont prononcés en faveur de la remise en liberté provisoire de Moussa Kaka. A chaque fois, le Parquet a fait appel. Moussa Kaka a bénéficié d’un non-lieu au mois de juillet 2008. Là encore, le procureur général de la république du Niger a fait appel. Lors d’une audience, le 16 septembre 2008, le Parquet a demandé la requalification des faits reprochés à Moussa Kaka. Ils passeraient ainsi de crime à délit (« acte tendant à nuire à la défense nationale »), passible d’une peine de un à cinq ans d’emprisonnement. L’avocat de Moussa Kaka a demandé la confirmation de l’ordonnance de non-lieu et la remise en liberté de son client.

Le comité de soutien plaide pour le non-lieu : Moussa Kaka n’a fait que son travail, il doit être libéré sans délai et sans condition.

Les magistrats rendront leur décision le 7 octobre prochain. A ce moment là, Moussa Kaka aura déjà passé 384 jours en prison. http://www.liberezmoussa.fr/

Xinhua - 23-09-08 Le PDG de RFI demande la compréhension du président nigérien au sujet de Moussa Kaka

mercredi 24 septembre 2008

Le PDG de l’audiovisuel extérieur de la France et le chef de la Radio France Internationale (RFI) M. Alain Pouzlhac a déclaré mardi à Niamey, qu’il a demandé au président nigérien Mamadou Tandja, "au sujet du problème de Moussa Kaka, sa clémence et sa compréhension".

Moussa Kaka, correspondant de RFI au Niger est détenu à la prison civile de Niamey depuis le 20 septembre 2007, pour ses liens présumés avec le Mouvement des Nigériens pour la Justice(MNJ) , un mouvement armé non reconnu par les autorités nigériennes.

A l’issue d’une audience mardi avec le chef de l’Etat, M. Alain a indiqué que ce problème "est pour nous, une épine que nous avons au pied".

"Nous sommes venus avec une grande ouverture d’esprit pour essayer de rétablir nos relations qui sont des relations positives et constructives entre les plus hautes autorités du Niger et l’audiovisuel extérieur de la France ", a-t-il indiqué.

 
 
 

Il faut libérer Moussa sans délai, et sans condition. Le correspondant de RFI au Niger, est en prison depuis septembre 2007. Les autorités nigériennes lui reprochent des contacts avec la rébellion touarègue du Nord Niger. Pour cela, il a été inculpé de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat », un crime. Il risque la prison à vie alors qu’il ne faisait que son travail de journaliste.

A deux reprises les juges chargés de ce dossier se sont prononcés en faveur de la remise en liberté provisoire de Moussa Kaka. A chaque fois, le Parquet a fait appel. Moussa Kaka a bénéficié d’un non-lieu au mois de juillet 2008. Là encore, le procureur général de la république du Niger a fait appel. Lors d’une audience, le 16 septembre 2008, le Parquet a demandé la requalification des faits reprochés à Moussa Kaka. Ils passeraient ainsi de crime à délit (« acte tendant à nuire à la défense nationale »), passible d’une peine de un à cinq ans d’emprisonnement. L’avocat de Moussa Kaka a demandé la confirmation de l’ordonnance de non-lieu et la remise en liberté de son client.

Le comité de soutien plaide pour le non-lieu : Moussa Kaka n’a fait que son travail, il doit être libéré sans délai et sans condition.

Les magistrats rendront leur décision le 7 octobre prochain. A ce moment là, Moussa Kaka aura déjà passé 384 jours en prison. http://www.liberezmoussa.fr/


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